UNIVERSITÉ NATIONALE AUTONOME DU HONDURAS
sábado, 9 de abril de 2016
Indice du blog
INDICE
- Présentation du Blog
- Auto Description
- Introduction
- Le théâtre
- Le théâtre Grèce
- Tragédie et Comédie
- La comédie
- La tragédie
- Le théâtre Japonais
- Le théâtre d’Angleterre
- Biographie de Racine
- Phrases de Racine
- Film du Théâtre
- Premières représentations des pièces de Jean Racine
- La passion et la fatalité dans le théâtre de Jean Racine
- Analyse d’œuvre de théâtre
- Molière
- Chronologie des pièces principales de Molière
- Le Tartuffe
- Les citations célèbres de Molière
- Molière, El avaro
- Corneille
- Œuvre de Corneille
- Corneille, Le Cid
- Histoire du théâtre au 17 siècle
- Jean Racine, Monologue de Phèdre
- Différence entre Corneille/ Racine
- Fiche Andromaque
- Racine et ses contemporains
- La littérature française
- Le courant classique
- Le classicisme en
- Littérature
- Genres littérairesLes figures de style
- Synthèse
- Le classicisme XVIIe siècle
- Blog littérature 1
- Blog littérature 2
- Blog littérature 3
Introduction
Introduction
D’abord, le
suivant blog, Je vais montrer information sur la littérature. On peut voir les
divers types des théâtres comme le théâtre
Grèce, D’Angleterre, Japonais, Française , types de théâtre (la tragédie, la comédie)littérature
anglais et français, dramaturges par exemple La biographie de
Molière, Racine, Corneille, Shakespeare
Ce projet propose
une réflexion qui confronte des publications, qui expose le sens du critique et
analyses après de lire les textes aussi, la recherche des informations,
améliorer notre capacité de lecture et finalement lire d’une manière plus
efficace en langue seconde.
En conclusion, Je
peux dire que ce travaux ma aidera améliorer connaitre la littérature aussi,
les étudiants peuvent augmenter ses compétences écrit et aussi je pourrai voir
un accroissement de connaissances dans les différents thèmes.
AUTO DESCRIPTION
AUTO DESCRIPTION
Mon nom c’est Bessy Del Carmen Pavón Martínez, J’ai 22 ans,
je suis née le 10 février 1994 à Tegucigalpa, Francisco Morazán où je
vis actuellement. En 2011, J’ai obtenu un baccalauréat en Secrétaire
Bilingue avec Administration dans
l’I.H.C.I. et Je suis étudiante
actuellement à l’Université National du Honduras la filière de Langues
étrangers en option enseignement en français.
Je suis une personne responsable avec beaucoup
d’objectifs à accomplir dans ma vie, mes principaux objectifs à court terme est
d’être une meilleur élève chaque jour,
la finalisation de mes études et mes objectifs à long terme obtenir un
travail et continuer avec mon éducation professionnel, En plus
Je souhaite être un modèle à suivre pour les autres et que mes parents
peuvent être orgueilleux de moi, aussi
être une bonne professionnelle et avoir un emploi stable.
Je crois en Dieu, Je suis une femme amicale, heureuse,
poli, sensible et bien que parfois me gagne l’inquiétude Je sais qu’il y a un
temps pour tout, j’accepte mes fautes et traiter les changer et améliorer.
jueves, 31 de marzo de 2016
Le théâtre
Qu'est-ce que le théâtre?
Le théâtre est
une forme littéraire bien précise : il est ce que l'on appelle un genre et se
distingue des deux autres grands genres, le roman et la poésie.
Le terme «
théâtre » vient du grec theôria qui signifie « action d'examiner ».
Le théâtre est
une branche de l’art scénique, un genre de spectacle qui a à voir avec
l’interprétation/la représentation/la mise en scène, par lequel sont exécutés
des représentations dramatiques en la présence d’un public.
Les objectis du théâtre
- Faire prendre conscience aux enfants que certains textes sont faits pour être joués.
- Installer un rapport vivant à la langue.
- Instaler un lien entre les fondamentaux (corps, voix, mouvement, espace) par la puissance du mot et du texte.
- Analyser un genre littéraite spécifique.
- Permettre à l'élève de se constituer un patrimoine culturel.
- Possibilité de s'exprimer par le geste et la parole.
- Découverte de situations nouvelles
- Expression de sentiments nouveaux.
- Victoire sur la timidité
- Meilleure connaissance des autres.
Les types du théâtre
La comédie
Elle est né à Athènes, sa but est rire par la representation des travers de l'homme, des problèmes de la vie quotidienne, les conflits entre les parents et les enfants. C'est un pièce mettant en scène des gens ordinaires, écrite de manière plaisante, voire drôle, et qui finit bien.
La tragédie
Elle est né à Athènes, au sixième siècle avant JC. La tragedie est des pièces théâtre qui montre les épreuves et la mort de personnages par exemple rois, héros mythologiques qui font face à des situations auxquelles ils ne peuvent pas échapper, souvent parce qu'ils ont bravé de graves interdits.
Le drame
Elle est né au millieu du dix-huitème siècle et met en scène les épreuves de gens ordinaires.
Le théâtre Grèce
Le théâtre Grèce
C’est en Grèce que le théâtre a été inventé. Sa dimension religieuse Il s'agissait au début de cérémonies religieuses, célébrées en l'honneur de Dionysos (le dieu du vin et de la fête)., civique, par le caractère unique des représentations, lors de concours dramatiques pendant les fêtes religieuses, et par les conditions matérielles du spectacle.
Au début du théâtre grec, on jouait des "tragédies": pièces qui racontaient des histoires dramatiques.
Ce n'est qu'à la fin du Ve siècle av. J.C. que les "comédies", pièces qui racontaient des histoires drôles, apparurent. Plusieurs auteurs les ont écrites,
on parle aujourd'hui de trois auteurs célèbres:
ESCHYLE, SOPHOCLE et EURIPIDE.
Les personnages préférés étaient les bouffons, les esclaves et les serviteurs.
Une troisième forme de pièce existait : Les dithyrambes, chants religieux
Quelques théâtres Grecs que l'on peut encore visiter aujourd' hui.
"Le théâtre de Syracuse"
Ce théâtre a été construit par les Grecs au III e siècle av. Jésus Christ.
Il a été taillé dans de la roche d' une colline, à Syracuse en Sicile. Les bâtiments de la scène dont il ne reste que les fondations étaient imposants.
"Le théâtre de Taormine"
Ce théâtre également construit au III av.J.C. Il fut agrandi par les Romains, au II s. ap. J.C.
De nos jours, il est encore utilisé, grâce à l'installation d'une estrade placée dans l'Ochestra.
Derrière, on peut apercevoir les ruines de la scène.
Conclusion:
La religion était très importante chez les Grecs. En effet, les pièces de théâtres étaient religieuses, les personnages principaux étaient des Dieux.
Pour leur nécessité, les Grecs ont construit des théâtres dédiés à ... non pas encore eux!!! Et oui, Les Grecs ont construit des théâtres dédiés aux Dieux ou aux Déesses, comme Mélpomène (la déesse de la tragédie), mais la plupart des théâtres étaient des théâtres consacrés à Dionysos (le dieu du vin, de la végétation et de la fête).
Un esprit de solidarité résidait dans cette dynastie, car même les plus pauvres y assistaient grâce à une bourse qui leur était offerte.
En conclusion, on retrouve encore aujourd' hui les thèmes du théâtre Grec dans notre culture, certains sont même encore développés dans les pièces comtemporaines.
Tragédie et comédie
Tragédie et comédie
Le combat éternel de la tragédie et de la comédie
La définition des deux genres principaux du théâtre (et leur opposition stricte)
remonte aux écrits d'Aristote datant du 3e siècle avant Jésus-Christ.
Depuis, la bataille fait rage entre tout ce que le théâtre compte d'intellectuels pour définir ce qui est comédie et tragédie, ce qui est un théâtre "noble et respectable" ou au contraire "vulgaire et obscène, encourageant les plus bas instincts".
Comme partout, l'idéologie et la politique sont venues troubler le débat et les plus vifs échanges sont toujours issus d'une volonté de définir ce qui est défendable/respectable et ce qui ne l'est pas.
Ces affrontements parfois vigoureux n'ont jamais empêché le théâtre de rue de distraire, de faire rire et de faire réfléchir. Le théâtre populaire ne s'est d'ailleurs jamais aussi bien porté qu'aux époques où les académistes et les censeurs de tous poils s'insurgeaient violemment contre lui.
Je vais donc essayer d'éviter les définitions trop théoriques en vous proposant le point de vue de l'acteur. Quand j'aborde un texte que je vais jouer, les premières questions que je me pose sont:
Que cherche l'auteur ? Veut-il d'abord faire : Rire ? Pleurer ? Réfléchir ?
Quel est le contexte historique, social, géographique de la pièce ?
Ce que l'auteur voulait obtenir est-il encore possible à notre époque, à l'endroit où la pièce sera jouée, face au public qui la regardera ?
Que faut-il adapter, comment peut-on réactualiser la pièce pour que la volonté de l'auteur soit respectée dans le contexte où la pièce sera jouée.
La pièce se prête-t-elle à un jeu de caricature(faut-il faire le clown ou l'emphase tragique) ou d'intériorisation (faut-il jouer la vraisemblance des sentiments) ?
Quelles sont les ficelles principales de l'histoire? L'auteur fait-il référence à des pièces antérieures? S'agit-il d'une pièce de "genre" s'inscrivant dans une tradition quelconque ou s'agit-il d'une pièce novatrice qui cherche à bousculer ou à rénover un genre particulier?
Et c'est par rapport à cette dernière question qu'il m'a fallu chercher à définir -le plus simplement possible - la comédie et la tragédie et à tenter de dégager les grands schémas des œuvres passées et actuelles.
La comédie
La comédie
Aristote associe étroitement la comédie avec le comique et même si les théoriciens du XVIe et du XVIIe siècle protestent contre cette idée, c'est celle que je retiens comme particularité du genre : la comédie cherche à faire rire, ou du moins à faire sourire le spectateur.
Cette définition englobe donc les formes les plus comiques (farce, commedia dell'arte) et les plus fines (vaudevilles, comédie romantique, comédie absurde, comédie grinçante, etc.)
En résumé:
Il peut être déclenché par des éléments d'une grande subtilité intellectuelle comme par le renversement des tabous les plus vulgaires (liés au sexe, au pouvoir, etc.)
Le rire provoque et permet une distanciation, un recul du lecteur/spectateur par rapport à un sujet (souvent douloureux) qu'il vit habituellement au premier degré.
Plus cette distanciation est brutale et inattendue, plus la surprise est grande, plus le rire est intense.
Selon Bernard Champion : "Il est des situations tendues, des conflits qui soudain se détendent et se résorbent dans un rire d’autant plus salutaire, sinon d’autant plus franc, qu’on a “frôlé le drame”."
Le rire est une réponse à un danger, un désamorçage d'une peur. C'est un soulagement.
Dans le scénario:
Pour provoquer cette décharge libérative, les œuvres comiques n'hésitent pas à mettre en scène des situations angoissantes et tragiques qui feront monter
la tension du spectateur jusqu'au point de rupture où l'on désamorcera - de façon brutale et souvent improbable - la bombe qui menaçait d'exploser.
Dans le langage: le contre-sens est l'une des formes les plus utilisées:
on croit comprendre quelque chose, mais le double sens d'un mot ou d'une expression - parfois la situation - nous fait rapidement réaliser que c'est le contraire qui est dit. Nous rions beaucoup plus volontiers lorsque l'un des personnages reste sourd à ce second degré, car son existence nous permet de prendre nos distances vis-à-vis de lui, vis-à-vis de notre erreur première.
Dans la forme
Depuis la Rome antique et jusqu'au 20e siècle (où les auteurs se sont employés avec une grande énergie à brouiller toutes les pistes).
La comédie s'appuie sur 3 types de personnages:
- Le(s) vieux symbolise(ent) le pouvoir en place
- Le(s) jeune(s) qui est/sont opprimé(s) par ce pouvoir.
- Les esclaves/valets/serviteurs/employés qui sont au service des 2 premiers types
Le personnage du jeune (le héros) est construite par opposition à celle du vieux (le méchant: si le vieux est avare, le jeune est généreux, si le vieux est brutal, le jeune est doux, si le vieux est lâche ou prudent, le jeune est courageux ou téméraire.
Les vieux et les jeunes participent peu à l'action. Ils ne sont là qu'en tant que personnages-types et restent prisonniers de leurs fonctions. Leurs actions sont sans surprise, même si leur psychologie est parfois une grande source d'intérêt.
Le valet du vieux est également peu surprenant : brutal, méchant et cynique, il ne représente qu'une copie vulgaire de son maître.
Toute l'action, toute la surprise vient du valet/serviteur qui se trouve au service du jeune. Rusé, inventif, étonnant, sans tabous il sera capable de tous les tours de passe-passe, tous les travestissements, tous les renversements pour défendre les intérêts de son maître.
Ce valet n'est pas victime/prisonnier de la morale ni des règles sociales. Il sera le serpent qui propose à Eve de goûter la pomme interdite et fera chasser (mais aussi libérer !) l'homme et la femme d'un Paradis trop monotone. Dans "Bienvenue chez les ch'tis" Il sera le brave Antoine qui libère son patron Philippe d'un système inhumain et oppressant (qui s'exprime pas la dépression de sa femme) en lui enseignant les valeurs humaines les plus simples: l'amour et le respect de l'autre.
En conclusion
La comédie est le chant de l'espoir. Le valet est un ange salvateur, un miracle qui n'obéit pas aux règles de la société (il n'a souvent aucune morale).
C'est en croyant - envers et contre tout - à sa chance, aux miracles et à l'espoir que l'homme peut se libérer de ce qui l'opprime.
La tragédie
La tragédie
Dans le fond
L'origine de la tragédie se situe dans les rites sacrificiels grecs destinés aux Dieux. Même aujourd'hui, cette notion de sacrifice reste absolument fondamentale dans ce genre théâtral.
Le héros est en but à un système si solide qu'il n'a aucune chance de le renverser. L'ennemi est rarement représenté par un homme, car il pourrait alors être vaincu (ou alors, il s'agit d'un roi si puissant qu'il s'apparente à un Dieu).
Il s'agit plutôt d'une force occulte, divine, d'une fatalité qui dépasse largement le pouvoir du simple mortel.
La plupart des tragédies ont par conséquent une issue fatale, mais personnellement, je ne réduirais pas ce genre aux œuvres qui "finissent mal".
La tragédie est pour moi un triple avertissement lancé au lecteur/spectateur:
- Si vous vous laissez embarquer dans tel ou tel système, vous êtes fichu.
- Ne comptez que sur vos valeurs et sur vous-même pour vous en sortir. Si vous vous reposez sur autrui, sur la "justice" ou sur le pouvoir existant, vous êtes fichu.
- Dans tous les cas, vous êtes sûrement fichu. Faites bonne figure, soyez noble de cœur et d'esprit et vous serez peut-être épargné.
J'ajoute enfin que la tragédie se distingue par une distanciation visible et volontaire entre l'histoire et le spectateur: comme l'issue est en général désagréable, il n'est pas souhaitable que le public soit placé dans une situation trop inconfortable par ce qui se déroule sur scène.
Le monde de la tragédie est un "monde cruel", un monde déterministe, mécanique, dépourvu d'amour et de pitié. Les règles qui le régissent ne sont pas conçues pour faciliter l'existence du commun des mortels ni pour leur apporter le bonheur.
La seule alternative du héros est de perdre sa vie ou son âme:
- D'accepter le système et d'y survivre ou y perdant son honneur, son pouvoir ou sa capacité d'amour.
- De mourir en laissant un message de courage au restede l'humanité : j'ai eu la force de me battre jusqu'au bout.
Quel que soit son choix, le héros est condamné au sacrifice.
En résumé:
La tragédie nous démontre que le pouvoir et l'argent gagnent toutes les batailles, mais nous laisse un espoir absolu: c'est l'amour et l'honneur qui gagneront (un jour) la guerre.
L'histoire du Christ est donc la tragédie par excellence: il meurt en sauvant le monde. L'issue de l'histoire est prévisible et comporte peu de suspens, c'est la psychologie du héros qui fait l'intérêt de toute la fin de la pièce.
En conclusion
De nombreux critiquent considèrent que la tragédie a disparu définitivement au XIXe siècle. Je ne suis pas de cet avis. À mon sens, les super-héros qui peuplent nos récits et nos films depuis près de cent ans sont indiscutablement des héros tragiques.Superman et Batman sont quasi-invincibles et triomphent inlassablement des méchants qui sévissent dans la ville. Inlassablement ? Pas si sûr! Car ce défilé de méchants est sans fin. Nos super-héros sont condamnés
à recommencer encore et encore leur combat contre le mal. Comme Sysiphe, ils sont finalement prédestinés et prisonniers de ce rôle mécanique qui les prive d'amour (impossible pour eux de fonder un foyer !) et de vie privée.
La tragédie est le chant du destin. L'attitude du héros face à ce destin porte le message que l'auteur destine au spectateur.
miércoles, 30 de marzo de 2016
Le théâtre japonais
HISTOIRE DU
THEATRE NÔ
Le théâtre Nô est
l'héritier des formes les plus anciennes du théâtre Japonais.
Il trouve son origine dans les fêtes religieuses célébrées dans les campagnes,
afin d'égayer les divinités, et ce faisant, s'assurer de leur bienveillance
pour les récoltes. Ces danses avec costumes et masques sont connues sous le nom
de Kagura.
Avec l'arrivée du
Bouddhisme et de ses nouvelles cérémonies, vers 650, les Kagura, d'obédience Shintôcommencèrent
à perdre de leur prestige. Les spectacles évoluèrent alors vers une forme plus
profane, mais toujours très festive. Cette nouvelle forme de représentation
s'appela alors le Gagaku ou Bugaku. Au IXéme
siècle, une nouvelle évolution nommée Sangaku, puis Sarugaku (
"Jeux de Singes" ) ajouta au répertoire des acrobaties et des tours
de magie ou de textes comiques.
C'est à l'époque
Muromachi, sous l'autorité des Shoguns Ashikaga que deux
acteurs, père et fils, établirent les règles de ce qui allait devenir le Nô. Kanami et Zeami gardèrent les grandes lignes du Sangaku,
mais en changèrent totalement la forme. Inspirés par la religion Zen,
en pleine essor, ils écrivirent de nouveaux textes et imposèrent des règles
strictes pour les kimonos, les masques, la musique, la scène... En l'espace
d'une vingtaine d'année, ils avaient transfiguré l'ancien Sarugaku populaire,
en un art raffiné destiné à l'élite militaire et politiquedu Japon.
LA SCENE DU
THEATRE NÔ
La scène du Théâtre Nô
n'est apparue que plusieurs siècles après la mort de Zeami. Joué le plus
souvent en plein air, comme l'aimaient les guerriers Japonais, le
spectacle de Nô n'était séparé du public que par une simple estrade de bois
légèrement surélevée. A partir du XVII éme siècle on prit
l'habitude d'assister aux représentations dans un bâtiment en bois dont la
scène devait refléter l'esprit de cette forme théâtrale si raffinée.
La scène du
théâtre Nô ( B
utai ) s'étend sur environ 6 mètres de côté, et est surplombée d'un toit traditionnel Shintô, soutenu par 5 piliers de bois. Un couloir ouvert de bois laqué ( Hashi-Gakari ) relie la scène aux coulisses (Kagami No Ma ). Un rideau ( Agemaku ), tendu sur une partie de ce couloir, permet l'apparition feutrée des acteurs sur scène. La décoration du fond est souvent une représentation simple et traditionnelle d'un pin Japonais ( Matsu).
Au fond de la
scène se trouvent les quatre musiciens ( Hayashi ) : la flûte
( Fue ), deux tambours moyens ( Ô Tsuzumi et Ko Tsuzumi ) et un grand tambour (
Taiko ). Le Choeur des récitants ( Jiutai ) se place, quant à
lui, à droite de la scène. Enfin un petit escalier de trois marches en bois
permet d'accéder à la salle, après avoir franchi un espace rempli de pierre qui
crée une barrière symbolique entre le monde imaginaire des
acteurs et celui réel des spectateurs.
LES PERSONNAGES DU THEATRE NÔ
Conformément à la
tradition du théâtre Nô, codifiée au XV éme siècle, les personnages
du théâtre Nô sont répartis en deux grandes catégories. L'acteur principal ( Shite )
fait progresser l'intrigue par ses danses ou ses lentes melopées. Alors que le
spectateur peut voir son visage lors de la première partie de la pièce ( Mae ),
dans la deuxième partie ( Nochi ), le Shite porte un masque
pour effectuer la grande danse lente ( Kuse ). Vêtu de
superbes kimonos, l'acteur principal est donc le véritable coeur de la
représentation.
Important pour
dialoguer avec le Shite, le deuxième rôle ( Waki ) permet aux
spectateurs de comprendre à la fois le lieu et le rôle de chaque personnage,
mais également l'intrigue principale de la pièce. Le Waki est le
premier à rentrer sur scène, introduisant l'ensemble de la représentation.
Puis, lorsque le personnage principal rentre en scène, il s'efface durant la
première partie de la pièce ( Mae ) ou dialogue avec lui dans
la deuxième partie ( Nochi ). Le Waki ne porte pas de masque.
Les autres
personnages sont moins importants pour la représentation. Le Tsure (
assistant ) accompagne le Shite dans certaines occasions, et l'assiste pour les
danses. Il porte également un masque. On peut aussi noter la présence de
quelques figurants présents sur la scène, mais uniquement pour
de brefs instants. Dernière précision importante : quelque soit le personnage
interprété, les acteurs du théâtre Nô sont tous des hommes.
LES MASQUES DU
THEATRE NÔ
Les masques ont toujours
joué un rôle prédominant dans la culture Japonaise. Employés depuis l'époque Jômon, ils se sont répandus dans l'ensemble des fêtes
populaires Shintô à l'époque Kamakura. C'est
probablement dans ces traditions qu'il faut trouver les origines des masques du
Théâtre Noh de l'époque Muromachi.
Haut de 20
cm environ, les masques de Nô sont sculptés dans un bois de cyprès,
puis enduit d'une couche de peinture blanche sur laquelle sera appliquée la couleur
jaune caractéristique de ces masques. De l'encre noire est utilisée
ensuite pour les sourcils et les cheveux. L'ensemble est ensuite recouvert
d'une couche de laque très finement appliquée. Les yeux sont
d'étroites ouvertures, rendant difficile la vision de
l'acteur.
Il existe quatre
familles de masque : hommes âgés (Jô), femmes (Onna), hommes (Otoko)
et démons (Oni). Chacune de ces catégories comprend elle-même 4
ou 5 variantes différents permettant de représenter la quasi-totalité
du répertoire du Nô. Il est à noter que traditionnellement, seul le personnage
principal de la représentation (Shite) porte un masque.
le théâtre japonais
L’histoire du kabuki
Un théâtre traditionnel vibrant et passionnant.
Le
kabuki est l’une des quatre formes du théâtre classique japonais, les autres
étant le noh et le kyogen, et le théâtre des marionnettes, le bunraku (proclamé
chefd'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO en
2005) . Le kabuki s’est développé au cours des quelque deux siècles et demi de
paix de la période Edo (1600–1868). Les goûts de la culture marchande qui se
développa à cette époque sont reflétés dans les magnifiques costumes et décors,
et les pièces de kabuki, qui mettent en scène des héros plus vrais que nature
et des gens ordinaires essayant de concilier les désirs personnels avec les
obligations sociales. À la différence des autres formes de théâtre classique,
le kabuki est toujours très populaire aujourd’hui, interprété régulièrement
devant un public enthousiaste dans des théâtres tels que le Kabukiza à Tokyo,
le Minamiza à Kyoto et au Shochikuza à Osaka.
Les artistes de kabuki pendant
les premières années de ce genre de théâtre étaient essentiellement des femmes.
Le kabuki aurait ses origines dans les danses et le théâtre léger interprétés
pour la première fois à Kyoto en 1603 par Okuni, un membre féminin du
sanctuaire d’Izumo. Le mot kabuki était assimilé à ce qui choque, le non
orthodoxe, et le prisé, et fut utilisé pour qualifier les spectacles de la
troupe populaire d’Okuni et de ses imitateurs. Du fait que les activités
extraprofessionnelles des troupes de onna kabuki (joué par des femmes) étaient la prostitution,
le shogounat de Tokugawa désapprouva et interdit les spectacles de ces troupes
en 1629, rendant illégal le fait que des femmes apparaissent sur scène.
Les
éléments du théâtre de kabuki
Les pièces de kabuki sont divisées en trois grandes catégories : les
jidai-mono (pièces historiques), les sewa-mono (pièces de moeurs), et les
shosagoto (morceaux dansés). La moitié environ des pièces toujours interprétées
de nos jours fut à l’origine écrite pour le théâtre de marionnettes.
Bien
que les pièces historiques traitaient souvent d’incidents contemporains
impliquant la classe des samouraïs, les événements y étaient déguisés, même
légèrement, et situés à une époque avant la période Edo, de manière à éviter
tout conflit avec les censeurs du gouvernement de Tokugawa. Un exemple de ce
stratagème est la célèbre pièce Kanadehon Chushingura, qui racontait l’histoire
de l’incident des 47 ronin (samouraïs sans maîtres) de 1701–1703, mais qui était
située au début de la période Muromachi (1333–1568). Les pièces de mœurs
étaient plus réalistes que les pièces historiques, aussi bien dans les
dialogues que dans les costumes. Pour les spectateurs, les nouvelles pièces de
moeurs pouvaient sembler presque comme des informations de presse, puisqu’elles
concernaient souvent un scandale, un meurtre ou un suicide qui venait juste de
se produire.
Les costumes et le maquillage
Alors que les costumes utilisés dans les pièces de
moeurs sont souvent des représentations réalistes des vêtements de la période
Edo, les pièces historiques ont fréquemment recours à de magnifiques robes de
brocart et des perruques rappelant celles du théâtre de noh. Pour les morceaux
dansés des onnagata, une attention particulière est prêtée à la beauté des
costumes.
Une caractéristique célèbre du kabuki est le style de maquillage très
extravagant, connu sous le nom de kumadori, qui est utilisé dans les pièces
historiques. Il existe environ 100 de ces styles semblables à des masques dans
lesquels les couleurs et designs utilisés symbolisent des aspects du
personnage. Le rouge a tendance à signifier « le bien », et est utilisé pour
exprimer la vertu, la passion, ou la puissance surhumaine, tandis que le bleu
représente « le mal », exprimant les traits négatifs, tels que la jalousie et
la peur.
La musique de kabuki
L’instrument le plus important utilisé dans le
kabuki est de loin le shamisen à trois cordes. Parmi les genres musicaux joués
sur scène devant les spectateurs, figurent le style nagauta (long chant) de
musique lyrique et plusieurs type de musique narrative dans laquelle un
chanteur est accompagné par un ou plusieurs shamisen et quelques fois par
d’autres instruments. L’ensemble de nagauta classique inclut plusieurs joueurs
de shamisen ainsi que des chanteurs et des percussionnistes et des flûtistes
Outre
la musique sur scène, des chanteurs et des musiciens jouant du shamisen, de la
flûte et une variété d’instruments de percussions se trouvent également dans
les coulisses. Ils fournissent différents types de fonds musicaux et d’effets
sonores. Un type spécial d’effet sonore dans le kabuki est claquement
dramatique de deuxbloques de bois (hyoshigi) frappés l’un contre l’autre ou
contre une planche en bois.
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